août 4, 2017

#SailinBlue : 3 questions à notre équipage avant le départ de la Fastnet Race ! – Episode 3

Temps de lecture 4 min

Nous y sommes ! Dans 2 jours, Brevo sera au départ de la mythique Rolex Fastnet Race. Une course qui ne laisse aucun marin indifférent… L’occasion de revenir avec notre équipage sur le stress des préparatifs, leur motivation et leur excitation à la veille d’une aventure qui s’annonce épique !

3 questions à Aude Brabant, équipière à bord du bateau Brevo

La Fastnet Race est une course très difficile. Qu’est-ce qui vous motive ?

Elle est mythique ! C’est l’une des plus anciennes courses à la voile « offshore », c’est-à-dire loin des côtes. Elle a lieu tous les deux ans le long des côtes anglaises entre Cowes et Plymouth, là ou est né le yatching.

Le départ est très spectaculaire : il se déroule sur le Solent le bras de mer qui sépare l’île de Wight de l’Angleterre. Près de 400 bateaux vont y tirer des bords, s’y croiser, s’y disputer les priorités avant de rejoindre la Manche puis la mer d’Irlande. De belles images en perspectives !

La météo anglaise ne volant pas sa réputation, la Fastnet peut effectivement s’avérer très corsée… Tout le monde se souvient de la cataclysmique édition de 1979 qui a fait 18 morts.

Malgré ces souvenirs tragiques, elle n’a pas cessé d’attirer les meilleurs marins du monde entier. Même si la course est ouverte aux amateurs, les conditions de participation sont très sélectives : elle est organisée par le Royal Ocean Racing Club, ce qui n’est pas rien…

Pour ajouter au mythe, il est nécessaire d’être rapide aussi bien à terre que sur l’eau : à peine 4 minutes après l’ouverture des inscriptions, il y avait déjà 340 participants enregistrés !

« Franck Ribot, Skipper BrevoLa Rolex Fastnet Race c’est le défi d’une vie pour beaucoup de marins ! Peu importe notre classement, ce sera déjà un magnifique accomplissement pour nous de passer la ligne d’arrivée. »
– Franck Ribot, Skipper Brevo

Le parcours dure plusieurs jours : ça se passe comment la nuit ?

On aimerait bien vous dire qu’on pourra jeter l’ancre et dormir dans une jolie crique… Mais non ! C’est une course, on ne pourra effectivement pas s’arrêter.

Nous avons donc partagé l’équipage en deux « quarts », c’est-à-dire deux mini-équipes à même de mener le bateau dans des conditions normales de navigation pendant quatre heures, tandis que les autres se reposent.

Toutes les quatre heures donc, ceux qui se reposaient viennent « prendre leur quart ». On fait un briefing sur la situation, les éléments à anticiper, puis on prend le relai pour que ceux qui étaient à la manœuvre puissent enfin aller manger un bout, se faire une micro toilette et surtout se reposer pour être frais et dispos à nouveau 4 heure plus tard.

Bien entendu, si un évènement ou une avarie nécessite un peu plus de main d’œuvre, l’équipage « de repos » peut être sollicité pour donner un coup de main !

L'équipage Brevo sous spi

Que se passe-t-il en cas de gros coup de vent ?

Si les conditions météo se durcissent, on prend immédiatement certaines mesures pour la bonne marche du bateau et la sécurité de l’équipage.

On commence par réduire la surface des voiles et on se surveille évidemment beaucoup plus les uns les autres. Tout l’équipage portera en permanence un gilet de sauvetage équipé d’une balise de localisation GPS, mais si ça se corse vraiment, on passera automatiquement en mode « nuit » en nous attachant avec nos longes à des lignes de vie qui courent tout le long du bateau.

En cas d’accident, on aura bien évidemment une pharmacie à bord et surtout des moyens de communication pour obtenir le secours des bateaux à proximité, voire des organes de sécurité en mer comme les garde-côtes.

En préparation de la course, nous avons tous obtenu notre certification internationale de sécurité en mer. Nous sommes donc tous capables d’allumer des fusées de détresse, de déclencher le radeau de survie…

Mais on va essayer de ne pas en arriver là, n’est-ce-pas ?!

La logistique à bord

L’équipage a eu deux mois pour préparer la logistique, commander la nourriture, vérifier les équipements. Pour tenir la distance, il faut être en mesure de bien s’alimenter, « bien » dormir, soigner les petits bobos…

Les provisions :

  • 216 litres d’eau (144 bouteilles à matosser !)
  • 130 Pom’Potes (ça vous sauve une vie une Pom’Pote !)
  • 166 sachets de repas lyophilisés
  • 5,3kg de trousse à pharmacie
  • 8 mugs et 8 cuillères pour seule vaisselle
  • 30 litres de gasoil pour les besoins électriques du bord (instruments de navigation, etc)

Comment suivre la course ?

Pour suivre la course, rendez-vous sur l’outil de tracking des bateaux de la course. Pour trouver notre bateau, cherchez « Brevo ».

Vous pouvez aussi suivre :

Bonne chance à Franck, Frédéric, Blandine, Yann, Aude, Camille et Thomas pour le grand départ !

Les précédents épisodes
Retour sur les précédents temps forts de notre aventure marine :

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